lundi 26 avril 2010

LE GRAND RETOUR DE JERRY LEWIS PAR LA PETITE LUCARNE
























Beaucoup d'entre vous connaissent très certainement la franchise télévisée consacrée par DICK WOLF (le second producteur de la petite lucarne à faire la pluie et le beau temps sur le tube cathodique ricain, le premier quasi ex-aequo étant le sieur JERRY BRUCKHEIMER)à savoir la démultiplication de séries "NEW-YORK...."; l'une de ses sous-franchises se démarque du lot de ses consoeurs de renommée internationale avec un rythme plus soutenu et des scénarios plus originaux: "LAW AND ORDER: SPECIAL VICTIMS UNIT" (NEW-YORK UNITE SPECIALE), qui en est actuellement à sa 11 ème saison de diffusion; l'équipe de flics qui enquête sur des crimes ou abus sexuels, dirigée par le fameux capitaine d'origine irlandaise (coucou dear miss Hyde) DON CRAGEN (incarné par le génial Dann FLOREK)s'entoure régulièrement de guest-stars d'importance (j'y ai récemment croisé ROBERT VAUGHN).

Le 4 ème épisode de la saison 8 tape fort: intitulé "UNCLE" (en français: L'ONCLE DE JOHN) réalisé par David PLATT, il nous permet de retrouver UNE IMMENSE STAR de l'âge d'or du comique américain, le GRAND MONSIEUR qui me fait toujours hurler de rire en regardant sans jamais se lasser les perles qui composent sa filmo, j'ai nommé MONSIEUR JERRY LEWIS!!!

A l'instar de magiciens de rires lacrimaux comme BUSTER KEATON ou CHARLIE CHAPLIN, JERRY LEWIS se faisait hélas trop rare à nos yeux éternellement attendris par sa prèsence, l'âge faisant conjointement à de gros problèmes de santé; le voici à nouveau parmi nous, dans le rôle d'ANDREW MUNCH, l'oncle de john MUNCH, un des flics de l'équipe, et JERRY LEWIS incarne en 40 mn de métrage toutes les facettes d'un personnage attachant, mi-sdf, mi redresseur de torts, qui nous fait passer des larmes à un sourire embué avec la magie de son art...

Revoir JERRY est si rare qu'il ne faut pas le louper, car le comique fait une pirouette et puis s'en va...
Bonsoir MONSIEUR LEWIS...

lundi 19 avril 2010

LA SAISON DE LA SORCIERE



















Avec pas moins de 4 films en post-production (jusqu'à présent) pour l'année 2010, SIR CHRISTOPHER LEE est loin de penser à la retraite malgré ses 88 ans...
Le voici de retour dans son genre de prédilection, le fantastique, dans un film de DOMINIC SENA qui sortira prochainement (nous vous en reparlerons): "SEASON OF THE WITCH", dans lequel 14 chevaliers courageux escortent une sorcière vers un monastère; CHRIS LEE incarne le cardinal d'AMBROISE, qui, pour la circonstance, adopte un maquillage spécialement hideux, car ce cardinal a eu maille à partir avec la fameuse sorcière qui n'est pas du tout, mais alors pas du tout bien-aimée!!!
La distribution comprend aussi NICOLAS CAGE et le toujours excellent RON PERLMAN...

lundi 12 avril 2010

UN TUEUR DANS LA FOULE



















Diffusé comme tel à la grande époque des films catastrophes, "TWO MINUTE WARNING" (Un tueur dans la foule) de LARRY PEARCE (1976) s'apparente plus au thriller qu'au film de cata... lorgnant allègrement sur un chef d'oeuvre du genre, "TARGETS" (La cible) 1967 de PETER BOGDANOVITCH avec Boris KARLOFF, c'est une oeuvre assez inégale, à laquelle il manque un réel suspense; l'idée de départ était néanmoins fort intéressante, à savoir, au contraire de TARGETS, nous montrer un tueur dont on ne sait rien, aucune de ses motivations, et surtout il nous est toujours montré sans que l'on ne voit de près son visage (uniquement un gros plan occasionnel sur les yeux).

Ce postulat rend l'aspect tragique du film plus saillant, car il permet au spectateur de s'identifier aux victimes potentielles...
Comme souvent dans ce genre de production, 2 bons tiers du film sont utilisés pour nous montrer les personnages principaux de l'histoire ( qui, comme dans les castings de films catastrophes, sont des acteurs réputés): à commencer par une légende du cinéma hollywoodien de l'âge d'or, WALTER PIDGEON, hélas cantonné uniquement à un rôle figuratif, à savoir un pickpocket âgé sans la moindre ligne de dialogue; Jack KLUGMAN en fripouille roi de la magouille, Martin BALSAM en bon flic un peu dépassé par les évenements, GENA ROWLANDS et DAVID JANSSEN en couple spectateur qui occupent le temps et l'espace à se chamailler; la vraie surprise de casting vient de JOHN CASSAVETES en capitaine des forces d'élite d'intervention, plus habitué aux films intimistes qu'aux films de trouille; autre vedette rompue à l'exercice, CHARLTON HESTON en flic intègre, et dont la prèsence à elle seule mérite le détour, car son personnage dénonce à la fin du film les dérives criminelles d'une population surarmée, alors que l'on connait le regard inquisiteur de MICHAEL MOORE à son égard au sujet du droit américain de posséder une arme; le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il avait beaucoup d'humour, l'ami CHARLTON...
Mais le principal personnage du film est sans conteste le LOS ANGELES MEMORIAL COLISEUM, stade immense où se joue l'intrigue et où se cache ce tueur dans la foule...
Me mâterait bien un p'tit match de foot ricain, aujourd'hui, tiens....