lundi 22 mars 2010
AH... LES FILMS CATASTROPHE!!!!
Ah!!!! La grande et savoureuse époque des films catastrophe; certains étaient vraiment catastrophiques, au sens le plus littéral du terme.
"AIRPORT" (1970) réalisé par GEORGE SEATON et HENRY HATHAWAY (pour les scènes hivernales) est un précurseur dans le genre. C'est lui d'ailleurs qui sera détourné (pour un avion, c'est hélas ce qui peut arriver) par les frères ZAZ pour leur fameux "Y-A-T-IL UN PILOTE DANS L'AVION??".
Au programme des festivités involontairement burlesques, tempête de neige, avion en rade, passager clandestin et human bomber...
Y a d'quoi faire, surtout quand c'est BURT LANCASTER qui se colle tout en haut de l'affiche, et qui, en plus de tout ce joyeux bordel, doit faire face à une épouse qui veut divorcer.
Dans la peau du Directeur de l'aéroport, Mel BAKERSFELD (BURT) nous régale de morceaux de bravoure comme répondre à 2 téléphones en même temps, manger un sandwich d'aéroport (pire que ceux de la SNCF) en tentant de raisonner une passagère clandestine septuagénaire dégourdie et pleine d'humour, ADA QUONSETT (Bravo Miss HELEN HAYES, qui sauve à elle seule le film de la cata...).
Le reste du temps, notre BURT se fait chier un max à poireauter en dehors de l'airport en regardant JOE PATRONI (GEORGE KENNEDY) le mécano-grande gueule de l'histoire faire joujou avec un BOEING.
Il ne se rend même pas compte (sauf à la fin, quand il aura le temps de poser les valoches qu'il a sous les yeux, l'ami BURT) que son assistante, TANYA LIVINGSTON (la toujours délicieuse JEAN SEBERG, a le béguin pour lui... ENFIN...
Et il y a aussi le fringuant capitaine de l'air, VERNON DEMEREST (DEAN MARTIN) qui fait passer les SENTINELLES DE L'AIR pour des cons, car c'est lui qui doit se coltiner le plus gros du boulot, à savoir cacher à sa femme la liaison qu'il a avec une hôtesse de l'air (JACQUELINE BISSET) qu'il a mis enceinte; puis il devra affronter le méchant de l'histoire, D.O GUERRERO (interprété par VAN HEFLIN, mais on dirait que c'est pas lui car il ressemble à PETER LORRE dans ce film, et pourtant c'est bien lui; vous me suivez???) le fameux homme à la bombe...
Il est tellement surbooké, le pauvre DINO, qu'il peut même pas s'enfiler un MARTINI entre 2 prises (de tête).
Et il y a aussi une foule de guests, comme WHIT BISSELL (Au coeur du temps), PAUL PICERNI (les Incorruptibles) ou GARY COLLINS (Le 6ème sens)...
Ah, au fait, le film finit bien, et le savoureux dialogue final vantant les mérites de la résistance de BOEING aux problèmes rencontrés résonne comme une PUB géante de 2h17 (c'est long..........) sur le géant de l'aviation US, merci ONCLE SAM!!!
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Burt considérait ce film comme "le pire coucou" de sa carrière... C'est dire...
RépondreSupprimerGénial, j'adorais ces films là quand 'jétais enfant ! l'un des 1ers films que je suis allée voir au Palace avec ma mère - lol- c'était '747 en péril', avec charltonne hestonne !
RépondreSupprimerpetit bonjour à toi yrreith, j'espère que tu vas bien, j'ai bien reçu tes envois et j'attends toujours de pouvoir te remercier de vive voix ( ayant retrouvé mon larynx,et ma tête, sans headache, recemment paumés la dernière fois que tu m'avais téléphoné !)