7 JOURS, 7 FILMS POUR UN NOEL AU SHOW (suite)

..................................................................................................................................................................................... A mon sens, pas de Noël sans Jules Verne......

Noël 1983 est un souvenir particulièrement savoureux en la matière, délicieux et coloré comme une boite de "Quality Street"; un cycle Jules Verne avait été alors programmé par TF1 et nous avait ainsi permis d'admirer des oeuvres majeures comme "MASTER OF THE WORLD", "MYSTERIOUS ISLAND", "VOYAGE TO THE CENTER OF THE EARTH"ainsi que "FROM THE EARTH TO THE MOON" (De la terre à la Lune).

Mise en images en 1958 par le talentueux Byron HASKIN, plus d'un demi-siècle après MELIES,cette oeuvre garde un charme absolu, même s'il faut avouer que les effets spéciaux sont quelque peu rudimentaires...

Mais nous ne pouvons bouder notre plaisir face à cette production d'ambiance pure, très victorienne, et qui nous permet de revoir 2 acteurs fascinants, Messieurs Joseph COTTEN et George SANDERS, et la jolie Debra PAGET.

Alors que la guerre de Sécession fait rage, un scientifique, Victor BARBICANE (COTTEN), conçoit le projet fou d'envoyer un projectile habité sur la lune au moyen d'une toute nouvelle invention: LA PUISSANCE X.

Il s'oppose à son plus farouche adversaire, Stuyvesant NICHOLLS (SANDERS), qui voit en lui un serviteur du Mal.

Le film repose dans sa première partie sur l'affrontement psychologique des 2 hommes, avec un humour omniprèsent.

La seconde partie nous prèsente le fameux voyage vers la lune, vu de l'intérieur du projectile au demeurant joliment décoré, en droite ligne du fameux roman de VERNE.

Les couleurs sont chatoyantes à souhait!!!!

Un superbe livre d'images pour Noël...

7 JOURS, 7 FILMS POUR UN NOEL AU SHOW

....................................................................................................................................................................................... C'est avec une immense émotion que je compose ce post, car il me permet de me replonger dans l'atmosphère délicieuse d'une série qui m'accompagne depuis bientôt 30 ans....

On ne prèsente plus "WANTED DEAD OR ALIVE" (Au nom de la loi) qui a fait les beaux jours de notre tube cathodique...

Mais voici que nous nous arrêtons sur l'un des épisodes les plus étranges de la série.

Ouvertement fantastique, le 16 ème épisode du show intitulé "Eight cents record" (8 cents de récompense) prèsente ce sacré diable de JOSH RANDALL se voir confier une mission toute particulière...

A la veille de Noël, un petit garçon l'engage pour 8 cents, toute la fortune de sa courte existence, pour retrouver... le Père Noël qui n'a jamais répondu à ses lettres.

D'abord sujet aux railleries de certains badauds du saloon où se passe la scène, l'enfant part à toutes jambes, non sans croire à la possibilité de Josh d'accomplir cette mission plus qu'improbable....

Le chasseur de primes décide de se rendre au ranch où vit l'enfant, où il est accueilli froidement par ses parents qui l'accusent d'avoir voulu profiter de la crédulité du petit.

Josh propose à un vieux bonhomme de se déguiser en Père Noël pour donner le change, mais une trop vive tendance dudit vieillard à abuser de la dive bouteille fait capoter l'affaire...

Jusqu'à ce qu'un étrange vagabond se prèsente à la ferme et fasse tourner l'histoire en faveur de JOSH....

Voici donc un épisode particulièrement drôle, plein de fraicheur et d'une certaine naiveté jamais sirupeuse!!!

Et l'éternel plaisir de revoir le regretté STEVE MC QUEEN dans la peau de Josh RANDALL....

Voici un merveilleux Noël, assurèment.....

TRACK OF THE CAT(SUITE)

...................................................................................................................................................................................Me revoiçi un peu plus tard que prévu, non pour ménager le suspense, mais à cause de la grippe saisonnière qui m'a hélas cloué au lit.

"TRACK OF THE CAT" est une production BATJAC, la firme de production d'un certain.....JOHN WAYNE. D'ailleurs, on retrouve aussi comme assistant réalisateur Andrew Mc Laglen, fils de Victor et fameux réalisateur de westerns.

Le film est tourné avec des couleurs sombres, de noirs et de gris, les seules couleurs visibles sont le rouge chatoyant de la veste de BOB MITCHUM (élément qui cristallise la violence du personnage) et le chemisier vert d'une des actrices du film.

La famille BRIDGES est constituée de CURT (MITCHUM), personnage cynique et désabusé qui adore se rendre détestable, de ses deux frères, Arthur, un prêtre (William HOPPER) et Harold (TAB HUNTER excellent dans un rôle tout en nuances). Mention spéciale pour Philip TONGE et Beulah BONDI, respectivement père et mère de famille, et Teresa WRIGHT qui joue la soeur caractérielle de la tribu.

L'histoire est en fait fortement allégorique, d'abord au travers des déchirements des uns et des autres qui semblent être bien plus dangereux que la fameuse panthère noire qui, au passage, ne sera jamais montrée, WELLMAN sachant, tout comme l'avait fait avant lui Jacques TOURNEUR pour "THE CAT PEOPLE", qu'un suspense est bien plus intense si la menace est invisible, rendue seulement tangible par des feulements savamment distillés.

Le grand BOB est superbe, on se plait à détester ce personnage qui découvrira bien vite qu'il est lui-même son propre danger........

7 JOURS, 7 FILMS POUR UN NOEL AU SHOW

............................................................................................................................................................................... La joie d'avoir été "tagué" pour Neauelles par ma consoeur AUDREY me donne l'occasion de vous concocter un menu gastro- nomique à base d'overdose de pelloche enneigée: je m'explique: pendant toute cette semaine festive, je vous convie à un post spécial quotidien illustrant à chaque fois un film qui, pour votre dévoué serviteur, est un souvenir précis et représentatif de l'esprit cinématographique de Noël...

Nous débuterons ce cycle par un "western de neige fantastique": "TRACK OF THE CAT" , mis en scène par William A. WELLMAN en 1954.

Il y a 25 ans de celà, un Dimanche pendant la période de Noël de l'époque, les chaines du PAF offraient un cadeau aux cinéphiles: une soirée "westerns fantastiques" avec l'immense ROBERT MITCHUM; TF1 avait lancé le bal en programmant dans sa grille de début de soirée "Cinq cartes à abattre" (1968) d'Henry HATHAWAY, superbe confrontation entre le grand BOB et un acteur cher à mon coeur et à celui de notre chère BB JANE, Monsieur Roddy MacDowall....

FR3 et son fameux "Cinéma de Minuit" ne furent pas en reste, et diffusèrent le fameux "TRACK OF THE CAT"....

A cette heure magique où je dévorai littéralement cette friandise absolue de Noël, mon coeur de cinéphile resta définitivement accroché à cette histoire de panthère noire qui décime le troupeau d'une famille de fermiers dans un Ouest isolé et sous la neige, en pleine montagne...

Un vieil indien (en fait incarné par un jeune acteur, Carl SWITZER, comédien-enfant de la série "Our gang",quasi- mystiquement maquillé par Gordon et George BAU, les maquilleurs de la WARNER BROS), sent dans la menace amenée par un vent sifflant la présence d'une panthère noire qui va donner du fil à retordre à tous les membres de cette famille....

A SUIVRE CE SOIR .....

(Suspense oblige)!!!!!

LA MAISON DU LOUP-GAROU

....................................................................................................................................................................................................... Alors que nous déplorons le décès de l'icônique PAUL NASCHY et que 2010 verra la sortie du remake de "THE WOLF MAN" de 1941 de GEORGE WAGGNER (remake de facture classique avec Benicio del Toro), arrêtons nous sur une oeuvre enchanteresse, hommage en droite ligne aux franchises UNIVERSAL MONSTERS des années 30/40!!!

Le film en question est d'ailleurs présenté comme une "suite" à "House of DRACULA" de 1945 mis en scène par Erle C. KENTON; il s'agit de "HOUSE OF THE WOLF MAN" réalisé par Eben MC GARR en 2009; il ne s'agit pas seulement d'un hommage appuyé aux films d'antan, mais aussi un exercice périlleux, voire carrèment casse-gueule qui consiste à réutiliser à notre époque tout ce qui constituait l'essence, le cachet des films de monstres de la UNIVERSAL: titrage similaire (HOUSE OF...), utilisation du noir et blanc, accessoires, costumes et décors qui semblent tout droit sortis de cette époque, musiques et génériques réutilisés "à l'ancienne", présence au casting de Ron CHANEY, le petit-fils de l'illustre acteur LON CANEY jr qui connut justement la gloire avec les productions monstrueuses de la firme, et bien entendu, la réunion des fameux Monstres, j'ai nommé DRACULA, FRANKENSTEIN et LE LOUP-GAROU.

Le réalisateur incorpore une touche d'érotisme (voir la pin-up d'une des photos ci-dessus) et imprime sa marque en incorporant quelques éléments nouveaux au scénario: 5 étrangers sont invités dans un château sous le prétexte que l'un d'entre eux doit hériter de celui-ci et de la fortune qui va avec.

Le maitre des lieux organise une compétition ... par élimination!!!

Ron CHANEY incarne BELA... REINHARDT.

A vos canines!!!