dimanche 15 mars 2009
"THE NIGHT WALKER" (suite et fin)
Tiré d'un roman de ROBERT BLOCH, "THE NIGHT WALKER" (Celui qui n'existait pas) occupe un espace particulier dans l'univers si riche des films fantastiques...
Il y règne une atmosphère perpètuellement étrange, relayée par la musique lancinante de Vic Mizzy, orchestrée par le maître des musiques fantastiques des années 50 chez UNIVERSAL, Joseph GERSHENSON (c'est lui qui créa le fameux thème de "L'étrange créature du lac noir")...
Le maquillage le plus effrayant du film, celui du mari aveugle au visage brûlé (voir post précédent), est créé par Bud WESTMORE de la fameuse dynastie des WESTMORE, qui fabriquèrent des maquillages de monstres et autres pendant de nombreuses générations...
Le film propose ROBERT TAYLOR et BARBARA STANWYCK (salut chère Miss Hyde qui sait pourquoi!!!), ex-mari et femme à la ville et à nouveau partenaires à l'écran.
Le film est d'emblée intéressant du point de vue de ces 2 acteurs qui ont formé un couple et dont les personnages ici sont intimement liés au travers d'un miroir déformant..
L'histoire est absolument captivante...
Un vieil ingénieur, Howard TRENT (Hayden Rorke, délicieusement horrible à tous points de vue dans le film), aveugle et ne se déplaçant qu'avec une canne, marié à Irène TRENT (BARBARA STANWYCK), pense que son épouse rêve la nuit en parlant dans son sommeil à un bel amant: la perspective d'être ainsi trompé et bafoué par sa femme rend fou TRENT qui enregistre les soupirs énamourés de son épouse sur bandes magnétiques...
Il fait venir chez lui l'avocat Barry MORELAND (ROBERT TAYLOR), qu'il soupçonne d'être l'amant en question...
Suite à une terrible dispute avec sa femme, TRENT s'enferme dans son laboratoire à l'étage, mais celui-ci explose et l'incendie ravage le labo.
Trent disparait brûlé vif sans laisser de traces...
Quelques jours plus tard, alors que sa veuve occupe toujours le rez-de -chaussèe de la maison, des bruits de la canne de TRENT se font entendre à l'étage en pleine nuit, dans le labo détruit...
En s'y rendant, Irène tombe sur le "spectre" au visage brûlé de son mari...
Elle s'évanouit, pour se réveiller tranquillement dans son lit...
Etait-ce un rêve ou la réalité??
Irène quitte sa maison pour s'établir à l'arrière de son salon de coiffure...
Ses nuits sont agitées tantôt par de doux rêves d'un jeune amant (Lloyd BOCHNER) qui désire l'épouser, tantôt par des cauchemars horribles où son mari défunt lui apparait...
Où se trouve la part de rêve et celle de la sombre réalité??
Le film oscille constamment entre les deux; et c'est aussi en celà que réside le génie en exercice de WILLIAM CASTLE: l'art subliminal de brouiller les pistes, nous entraîner dans l'onirisme, puis dans la réalité...
Qui est ce jeune amant, existe t-il vraiment, Howard Trent est-il réellement mort, son cadavre peut-il errer et persécuter sa veuve, quel rôle pourra jouer l'avocat Barry MORELAND???
MYSTERE...
En tout cas, le trouillomètre marche à merveille et les cris de terreur de BARBARA STANWYCK suffisent à nous glaçer d'effroi...
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Félicitations pour cette évocation richement illustrée d'un film méconnu -- et qui me fait saliver !... Beau boulot, cher Yrreiht !...
RépondreSupprimerCoup de bol : j'ai retrouvé le DVD dans mes archives, où il sommeillait depuis des lustres ! Je me le passe cette semaine...
Amitiés de BB.
...je l'ai regardé hier. Malgré une fin "scoobidoo" typique de chez casle, le reste du film est excellent, avec quelques apparitions du spectre vraiment impressionnante.
RépondreSupprimerMais ce qui emporte tout sur son passage, c'est al composition de Barbara Stanwick, absolument magnifiue (et quelles cris!!!)
Un film injustement oublié