jeudi 12 mars 2009

"THE MAN WHO COULD CHEAT DEATH" (1959)







Il est évident au vu du film que le choix d'Anton DIFFRING n'était pas anodin: il possède cette capacité à donner au personnage un côté "angélique" qui nous le montre sous un angle sympathique, puis de nous envoyer une image nettement moins avenante; on pourrait presque s'identifier à ce docteur, tant sa peur de la mort nous le rend proche, mais dès que réapparait ce sentiment qu'on ne doit pas aller contre nature, surtout au prix d'autres vies, on s'éloigne du personnage...
Fisher trouve ainsi le moyen de "jouer" avec les sentiments du spectateur, surtout lorsque l'on constate que Christopher Lee dans la peau d'un autre docteur, froid, distant, alors qu'il est considéré comme étant du "bon" côté, nous est franchement hostile par cette volonté qu'il a de ne prendre en aucun cas en compte la détresse morale et la folie dans lesquelles sombre Bonner inexorablement...

N'oublions pas de rendre un hommage à la regrettée Hazel Court qui nous a quitté récemment, elle joue ici l'amour impossible de Bonner, voué à une inévitable catharsis.

Un Hammer grande cuvée à déguster sans modération...quelque soit votre âge!!!

3 commentaires:

  1. Que de trésors tu arrives à trouver — et à nous faire partager avec ces affiches différentes du même film ;))

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  2. Mon cher Yrreiht, vous résumez tout... sans rien dire...
    Je m'explique -- et vous cite :
    "On pourrait presque s'identifier à ce docteur, tant sa peur de la mort nous le rend proche, mais dès que réapparait ce sentiment qu'on ne doit pas aller contre nature, surtout au prix d'autres vies, on s'éloigne du personnage..."
    Remplacez l'expression "Peur de la mort", par la peur d'autre chose, et vous aurez saisi où je comptais en venir sur "Fears"...
    Je sais, je sais... je suis incurable...

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  3. @ DEEF : Merci, il est vrai que l'affiche de film est un élément très important de ma passion de cinéphile, et je suis si heureux de pouvoir la communiquer au travers de ce blog...
    De véritables oeuvres d'art que je prends plaisir à dénicher sur la toile...
    Tout comme la lobby card...

    @ BB : Votre commentaire m'honore, et je suis enchanté d'avoir pu ainsi fabriquer un pont entre nos blogs, ce qui permettra d'avoir sans nul doute une autre perspective d'analyse de ce film qui mérite tant d'attention...
    J'attends impatiemment votre analyse sur "Les maitresses de DRACULA"...un MUST dont nous nous délecterons à coup sûr..

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